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Depuis quatre ans, la librairie Zuloa de Vitoria-Gasteiz organise un voyage à Angoulême à l’occasion du Festival de la BD. Pendant près de vingt ans, ce fut la mairie de Vitoria qui organisa ce voyage comme activité du jumelage des deux villes.
Cette année, 50 personnes de Vitoria se sont rendues au Festival : des clients de notre librairie, amateurs de BD, mais aussi des scénaristes et des dessinateurs.
Les impressions qui nous ont été transmises sont très positives, tant pour les expositions que pour les spectacles ou l’ambiance générale du Festival.

L’une des expositions la plus admirée a été celle de Jirô Taniguchi dans le pavillon Moebius pour notamment sa finesse, sa qualité de dessins, ses détails, sa richesse et sa délicatesse.
Dans celle de Bill Watterson ont été appréciées la conception rétrospective de l’exposition, les influences de l’artiste et la référence à la presse américaine pour contextualiser l’auteur, sans compter, bien entendu, l’admirable capacité sociologique implicite dans les histoires de Will Watterson.
Les commentaires à propos de l’exposition en hommage à Charlie Hebdo ont été unanimes, il fallait appuyer le journal et la liberté d’expression même si certains n’aiment pas le style de celui-ci.
D’autres expositions ont été également admirées, comme par exemple « Mezzo en noir et blues » et « Le Monde magique de Moomins » ou celle sur Alex Barbier, pour ne citer que quelques-unes, car chacun a ses goûts.
Les pavillons les plus visités chaque année sont ceux des « Jeunes talents », « La maison des auteurs »et « Le nouveau monde », où nos clients se plaisent à découvrir des auteurs pas encore très connus.
Cette année tout le monde s’est rendu sur « Le Monde des Bulles » étant donné qu’Antonio Altarriba, auteur de Vitoria, été présent pour les séances de dédicaces avec le dessinateur Keko. Ils ont obtenu le Prix de la critique pour leur BD « Moi, assassin ».
Quant aux spectacles, celui de « Concerts de dessins » est vraiment prisé par nos lecteurs, d’ailleurs nous devons chaque année acheter de plus en plus de billets. À ce propos nous devons remercier notre correspondante du Comité de Jumelage, car elle effectue pour nous les démarches nécessaires.
La ville, comme chaque année, était bondée , jeunes, adultes et familles. La décoration des arrêts de bus, des boîtes aux lettres, les murs peints, ont fait l’admiration de ceux qui se rendaient à Angoulême pour la première fois et l’ouverture presque ininterrompue des restaurants et cafétérias a facilité la pause pour manger ou prendre un café. De plus nous trouvons admirable que même les églises, le temple protestant ou d’autres lieux tant publics que privés s’allient à la fête de la BD. Sans compter que la météo nous a accompagnés sans pluie ni mauvais temps.
En résumé, nous avons vécu, une année encore, une magnifique édition du Festival de la BD profitant de ses expositions, ses spectacles et son ambiance, et nous nous sommes adaptés aux mesures de sécurité requises à cause du récent attentat contre la liberté de presse.

 

Témoignage de Josu Ulibarri, 23 ans

Cette année je suis allé à la 42ième édition du Festival International de la Bande Dessinée  à Angoulême pour la deuxième fois. J’en garde une impression très agréable.

Dans le bus il y a une très bonne  ambiance et nous rencontrons des concitoyens  qui nous accompagneront le reste du festival. Nous passons tous la nuit du samedi dans les bungalows confortables du village de vacances de Gardes-le-Pontaroux.

Dans les rues de la ville et dans les nombreuses bulles on croise beaucoup de gens d’autres pays et des Angoumoisins polis et courtois.

Des personnes de tous âges fréquentent les différents espaces culturels. Beaucoup d’auteurs prestigieux et d’autres auteurs moins connus  dédicacent leurs livres et bandes dessinées sur les stands-exposition.

Divers évènements musicaux et des spectacles avec des gens déguisés en célébrités animent les espaces commerciaux. Cette année j’ai assisté à un concert de dessins en hommage à Charlie Hebdo, un concert de dessins pour la liberté d´expression. Dans le Pavillon Jeunes Talents j’ai pu assister à une des nombreuses conférences et voir des ateliers pour apprendre à dessiner.

Cette année il y avait plus de queues à l’entrée des différents espaces et plus de contrôles de sécurité, mais cela n’a gâché en rien notre plaisir.

 Á part le festival, nous avons pu visiter la charmante ville d’Angoulême, découvrir les  paysages du haut de ses remparts, apprécier sa culture populaire et sa gastronomie.

cja

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