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Cette année, une partie du groupe de vitorianos, pourtant habitué du FIBD, a renoncé au voyage en partie à cause de la pandémie. En revanche,  Montse, notre interlocutrice privilégiée à Vitoria, ne rate pas une édition de cet événement. Elle est donc bien venue, avec un groupe de 5 amis.

 

Témoignage de Lola

« Ma relation avec les bandes dessinées a été irrégulière, quand j’étais enfant, je les dévorais et à l’adolescence, je les ai abandonnées comme l’une des nombreuses choses que tu laisses derrière toi pour te sentir plus âgée. Je les ai redécouvertes en tant qu’enseignante, je me suis rendu compte que les histoires pouvaient mieux toucher les élèves si elles étaient accompagnées d’images, car cette génération ne comprend pas le monde sans elles.

Je suis allée au Festival d’Angoulême pour me réconcilier pleinement avec le monde de la bande dessinée et peut-être pouvoir offrir à mes élèves plus que ce que j’étais capable de faire jusqu’à présent et je pense que j’y suis parvenue. Là j’ai réalisé à quel point il est complexe d’écrire un scénario qui accompagne les illustrations, j’ai été ravie de voir les manuscrits de René Goscinny pour Astérix, le Gaulois ou le Petit Nicolas dactylographiés dans une exposition monographique. J’ai découvert d’autres scénaristes ; ce fut une curieuse expérience que de prendre un café avec l’un d’eux, Altarriba, puis de voir une exposition monographique dont il faisait partie, parmi les cinquante expositions actuelles les plus pertinentes. Mais surtout j’ai découvert Chris Ware, j’ai été fascinée par ce dessinateur et son éventail de productions de tant de styles différents. En réalité, la bande dessinée n’a jamais cessé d’exister, De Popeye à Persépolis c’était comme un voyage de l’enfance dans lequel il y a beaucoup de souvenirs du marin qui mangeait des épinards, jusqu’à ce moment où j’ai lu l’autobiographie de Marjane Satrapi et réalisé que lire des bandes dessinées n’est pas réservé qu’aux enfants. »

 

Témoignage d’Olaya 15 ans 

« Le Festival de la BD d’Angoulême était très divertissant. Il y avait des expositions et des musées ouverts dans toute la ville et dans chaque lieu on pouvait voir différents types de bandes dessinées et leur origine. Ce que j’ai le plus aimé, c’est le Musée de la Bande Dessinée. Les dessins des enfants étaient très bien réalisés et les bandes dessinées agréables à lire. Il y avait aussi une exposition de la BD « Mortelle Adèle », de nombreux jeux interactifs autour de la BD et des informations sur les auteurs. »

 

Témoignage d’Alice, originaire de Saint-Etienne et lectrice en lycée à Vitoria

« Grâce au jumelage entre Vittoria-Gasteiz (Espagne) et Angoulême, j’ai pu me rendre pour la première fois au festival de la bande dessinée édition 2022. J’ai découvert cette charmante ville tout en profitant des expositions présentes cette année. J’ai beaucoup aimé celle du dessinateur Edmont Beaudoin dans le musée de la BD, mais ma découverte de cœur est le travail de Chris Ware. Étudiante en architecture, j’ai autant apprécié ses histoires, son graphisme remarquable que ses petites maquettes d’immeubles.

Je n’oublie pas l’exposition sur Goscinny, scénariste mythique, les espaces dédicaces ainsi que les découvertes jeunes talents. Quel bonheur de se promener dans une ville agréable tout en profitant autant qu’on le souhaite de la bande dessinée ! J’espère revenir l’année prochaine. »

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