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Exposition à la Maison des Jumelages les 18, 19 et 20 Mars 2022

Le triomphe du temps

par Adrian Wenzel

Entrée libre et gratuite entre 10h et 18h.

Adrian Wenzel

Né en 1998 dans la ville de Hameln, près de Hildesheim, il s’est toujours intéressé à la caricature. Il s’initie au storyboard au cours de ses études à l’université de Hawk de Hildesheim. C’est là qu’il s’essaie à la bande dessinée dans le cadre d’un cours sur la représentation des histoires en images. Tout juste diplômé, il candidate au concours « Ville d’après » lancé par la municipalité d’Angoulême.

Trois séries d’œuvres exposées

« Le triomphe du temps »

À quel point est-ce important d’avoir des amis pour sa propre identité ? À quel point est-il important d’être reconnu pour sa personnalité? Il existe de nombreux parallèles dans le développement des personnes et celui des États et des nations. N’est-il pas fou qu’il nous ait fallu si longtemps à nous, petits Européens du Vieux Monde, pour nous rendre compte à quel point c’est important pour nous ? L’Allemagne a joué et continue de jouer un rôle particulier à ce sujet. La seconde guerre mondiale, la partition, le rapprochement politique, la reconnaissance au sein de la communauté européenne et la réunification, qui à ce jour n’est pas encore tout à fait réalisée. Heureusement qu’il y a quand même de bons amis qui travaillent avec nous. Mais il faut aussi travailler sur les amitiés car elles évoluent au fil du temps. L’Allemagne a dû beaucoup travailler au cours des 70 dernières années pour retrouver son rang et nouer de nouvelles amitiés. Aujourd’hui, les efforts pour entretenir ces amitiés et les maintenir ensemble n’ont pas diminué. L’Europe est une route sans fin de compromis et n’a pas d’autre but que le chemin lui-même.

 

« Le mal du pays ; Histoire d’une famille »

En 1945 des millions de personnes ont vécu ce que cela signifiait de quitter leur foyer. Cette histoire raconte la fuite et de l’expulsion d’une famille. Ma famille. Ils quittèrent leur foyer le 29 janvier 1945 devant l’approche de l’armée rouge.

Ces événements ont changé à jamais la relation de chacun des membres de la famille. Jusqu’à leur mort, ils ont été poursuivis de leurs propres souvenirs. Si un orage arrivait la nuit, ils se réveillaient parce qu’ils rêvaient de tirs d’artillerie. Ou s’ils entendaient un bébé pleurer… ils ne pouvaient pas le supporter.

C’était une exigence personnelle pour moi que de raconter les souvenirs de ces personnes et l’histoire de ma famille.

 

« Le meurtre »

Mon nouveau travail. En voici les 5 premières pages. L’histoire d’un bandit armé légendaire qui aime une femme amérindienne. Elle tombe enceinte de lui et elle a un fils. Mais avant la naissance du fils, le père a quitté la famille. Comme le jeune Parsifal, le garçon veut ressembler à son père : un flingueur légendaire qui chevauchait d’une aventure à l’autre.

Ces pages sont l’entrée dans l’histoire. A ce stade, le père chasse un méchant qui a pris la vie de deux membres d’une lignée familiale amérindienne.

Le concours « Villes d’Après »

C’est dans un contexte de pandémie de Covid-19 que la Ville d’Angoulême et la Cité Internationale de la BD initient un concours international proposant aux artistes de mettre en images leur vision de la ville d’après COVID.

Dix-huit artistes issus de 10 villes créatives littérature et de villes jumelées à Angoulême ont ainsi livré leurs regards, leurs craintes et leurs espoirs vis-à-vis du « monde d’après », et les valeurs qu’ils souhaitent y voir véhiculées. Grâce à un partenariat original avec l’École Urbaine de Lyon, l’ensemble des créations ont été analysées sous le prisme de l’anthropocène, constituant ainsi une exposition itinérante intitulée « Ville d’après : visions artistiques de notre futur urbain« .

L’artiste québécoise Brigitte Archambault est la lauréate du concours. Lóa Hjálmtýsdóttir, artiste islandaise, reçoit la mention spéciale du jury.

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