Cet été le Comité des Jumelages a organisé la rencontre de jeunes angoumoisins avec des jeunes roumains et slovènes, dans le cadre de 4 ateliers sur le gaspillage alimentaire. Les objectifs du projet Share Food : sensibiliser les enfants au problème du gaspillage, en leur donnant des solutions concrètes pour y remédier, notamment à travers la cuisine, mais aussi leur ouvrir une porte sur le monde et les autres cultures.
Première rencontre en visioconférence lundi 19 juillet, entre des enfants de la MJC la Mosaïque à Angoulême, du Centre Communautaire de la Gastronomie de Turda et de l’association DrMr de Ljubljana. Les enfants, âgés de 7 à 11 ans, ont découvert en images la situation géographique des villes partenaires, ainsi que quelques mots de langue étrangère et les plats typiques de chaque pays. Ils ont ensuite répondu ensemble à un quiz sur le gaspillage alimentaire. Saviez-vous qu’à l’échelle mondiale, un tiers des aliments sont jetés ?
Jour 2 : après la théorie, place à la pratique ! Marta Pozsonyi, de Slow Food Turda, a animé un atelier cuisine suivi en direct par les Français et les Slovènes. Au menu : velouté de légumes, pâtes maison aux légumes, gâteau aux pommes cuisiné à la poêle, et jus de fruit aux herbes. Malgré la couleur verte du jus, il a été très apprécié des enfants qui ont tout mangé !
Le troisième jour, c’est au tour de Danilo Ivanuša, le Slovène, de nous faire découvrir ses recettes : soupe crémeuse de laitue aux noix de cajou, nouilles de courgettes à la sauce tomate et boulettes de potiron aux abricots. Les 3 équipes se sont affairées pour réaliser les recettes dans les temps et déguster le tout à midi.
Les deux ateliers cuisine auront appris aux enfants à cuisiner à partir de légumes et fruits mûrs, utiliser des herbes et ne rien gaspiller !
Le dernier jour, Léo Rudent, alias le Croque-forme, a animé un atelier dessin au cours duquel les enfants ont retranscrit les recettes apprises.
Merci beaucoup à nos partenaires qui ont rendu ce projet possible : le MJC la Mosaïque, Slow Food Turda, DrMr, mais aussi l’Adapei, dont une salariée et une résidente ont participé à l’encadrement des enfants et la réalisation des recettes slovènes.