Dans cette comédie inspirée de Jane Austen — mêlant histoire d’amour, quête d’identité et réflexion sur le destin — une jeune femme moderne de Los Angeles se réveille dans la peau d’une Anglaise à l’époque de Jane Austen.
Après avoir tenté de soigner un chagrin d’amour avec des romans de Jane Austen et de la vodka Absolut, Courtney Stone se réveille non pas dans sa chambre à Los Angeles, ni même dans son propre corps, mais dans la chambre d’une femme de l’Angleterre de la Régence. Qui d’autre qu’une accro à Jane Austen comme elle aurait pu imaginer un tel fantasme ?
Non seulement Courtney se retrouve coincée dans la vie d’une autre femme, mais elle doit en plus faire semblant d’être réellement cette personne. Bien qu’elle ignore tout de sa nouvelle identité, elle parvient à tromper même les observateurs les plus avertis. Mais même son amour inconditionnel pour Jane Austen ne l’avait pas préparée aux pots de chambre, aux auberges crasseuses du XIXe siècle, ni à la réalité d’une femme célibataire devant repousser les chaperons étouffants, les séducteurs sans préservatifs et les mariages de convenance. Entre alors en scène l’énigmatique Mr. Edgeworth, qui trouble l’esprit « emprunté » de Courtney avec des souvenirs qui manifestement ne lui appartiennent pas.
Courtney a beau tout faire pour garder la tête froide et retrouver le chemin du retour, elle ne peut nier qu’elle devient peu à peu cette autre femme — et que cela n’est pas sans avantages. Surtout dans un monde à la Jane Austen, inversé comme dans un miroir. Surtout lorsqu’un prétendant pourrait bien ne pas être ce genre de coureur de jupons qu’elle croyait connaître.